Etat des lieux et perspectives de la couverture médiatique des informations spatiales en RDC

Crédit photo: SciDev

Dans le cadre de la 9e édition la Semaine de la Science et des Technologies placée sous le thème « les technologies spatiales au service du développement durable en Afrique » tenue au Musée national à Kinshasa, nous avons fait un état des lieux et perspective du traitement de l’information spatiale dans les médias africains en général et ceux de la République Démocratique du Congo en particulier.

Etat des lieux 

Au seuil actuel marqué par la révolution de la technologie, les questions spatiales demeurent au cœur du développement en raison de leur apport dans la météorologie, télécommunications, navigation (GPS), gestion des ressources, sécurité maritime, prévention et suivi des risques naturels. Dans ce contexte, l’Afrique ne cesse d’afficher son ambition de participer à la conquête de l’espace. Au cours de ces dix derniers ans, de nombreux pays africains (Algérie, Angola, Egypte, Ghana, Kenya, du Maroc, Nigeria, Rwanda, Afrique du Sud, du Soudan) ont lancé des Satellites et des scientifiques africains ont mené des recherches sur les questions spatiales. 

(La Société éthiopienne de Science spatiale (ESSS), Space in Africa, Université All Nation du Ghana, Sékou Ouédraogo livre « L’Agence spatiale africaine. Vecteur de développement », 2015, l'African Aeronautics & Space Organisation (AASO), l'Institut éthiopien de science spatiale et de technologie, agence spatiale africaine) Cependant, nous observons que les informations spatiales sont ne pas mis en avant au même pied d’égalité que d’autres informations qui font la Une dans la presse africaine, en générale et congolaise en particulier. Notons qu’il y a des efforts qui sont fournies dans ce sens dans la sphère médiatique des Etats anglophones en Afrique (Tech Kabal, Kigali Press, NewsTimes Rwanda,) Dans la presse congolaise par exemple, très souvent le traitement de l’information spatiale fait référence à l’actualité du jour/Semaine. Des sujets de fond tels que : les enquêtes, les interviews exclusive ou explicative, reportage, découverte ou mis en lumière d’une recherche menée en sciences spatiales sont rares. 

I.1.1. Causes du faible traitement de l’information spatiale 

En effet dans le schéma régulateur des pratiques journalistiques, « la société », « l’attachement du     journaliste » et « son niveau d’appréhension d’un domaine », figurent parmi les éléments de première ligne qui édictent le traitement d’une information. De ce qui précède, il sied de noter que le faible traitement de l’information spatiale dans les médias africains et congolais en particulier s’expliquent par le fait que :

           · De nombreux journalistes ne s’intéressent pas à fond aux informations spatiales/ technologies de pointe ; 

           ·  De nombreux journalistes ne s’intéressent pas à fond aux informations spatiales/ technologies de pointe ; 

          ·         De montrer aussi un intérêt aux questions spatiales ; en accordant une place de choix à ces questions à travers la réalisation des enquêtes, des interviews exclusives, ou la mise en place d’un média en ligne spécialisé dans ces questions ; Par exemple : la mise en place d’un réseau (regroupant les chercheurs et journalistes) ; 

           ·         De redynamiser le réseau des journalistes scientifiques congolais ; 

         ·         D’adopter une approche de rapprochement avec les scientifiques évoluant dans le domaine (Sciences spatiales) ; 

II.2. Perspectives  

Face aux défis susmentionnés, il y a nécessité de mettre en place une bonne stratégie pour le traitement effectif de l’information spatiale en RDC. 

Au   niveau des médias/Journalistes 

           ·         De montrer aussi un intérêt aux questions spatiales ; en accordant une place de choix à ces questions à travers la réalisation des enquêtes, des interviews exclusives,… ou la mise en place d’un média en ligne spécialisé dans ces questions ; Par exemple : la mise en place d’un réseau (regroupant les chercheurs et journalistes) ; 

           ·         De redynamiser le réseau des journalistes scientifiques congolais ; 

         ·         D’adopter une approche de rapprochement avec les scientifiques évoluant dans le domaine (Sciences spatiales) ; 

        ·         De montrer aussi un intérêt aux questions spatiales ; en accordant une place de choix à ces questions à travers la réalisation des enquêtes, des interviews exclusives, ou la mise en place d’un média en ligne spécialisé dans ces questions ; Par exemple : la mise en place d’un réseau (regroupant les chercheurs et journalistes) ; 

        ·         De redynamiser le réseau des journalistes scientifiques congolais ; 

     ·         D’adopter une approche de rapprochement avec les scientifiques évoluant dans le domaine (Sciences spatiales) ; 

Au niveau des Scientifiques/Chercheurs

De se rapprocher davantage des journalistes pour la mise en lumière de leurs travaux, leurs parcours, … je le fais déjà depuis deux chez Cio-Mag, MediAfrik (Avec ses déclinaisons (AFRIK.COM) deux médias panafricains avec lesquels je collabore actuellement. Nous restons donc engagé sur cette voie pour le rayonnement des scientifiques africains.  Par ailleurs le réseau des journalistes congolais, à travers ses membres reste aussi engagé en faveur de la mise en lumière des chercheurs congolais.  

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Ceci est une synthèse de l'exposé fait par BULONZA Enock à la 9e édition la Semaine de la Science et des Technologies placée sous le thème « les technologies spatiales au service du développement durable en Afrique » tenue au Musée national à Kinshasa. 

       




I. 

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